Le corps humain est si complexe que nombreux phénomènes physiologiques restent incompréhensibles. Ainsi, il devient difficile de trouver des solutions pour certaines pathologies. La maladie de Parkinson par exemple est incurable. La médecine occidentale à la base de ces études demeure impuissante. D’autres formes de soins sont pourtant d’exercice dans le monde. Parmi elles, figure l’acupuncture. Cette médecine traditionnelle chinoise semble donner des résultats incroyables. Et cela reste vrai pour des maladies diverses allant de la dépression à des traumatismes. Ainsi, y a-t-il des preuves scientifiques à l’appui de cette médecine chinoise ?
L’acupression, une philosophie chinoise qui se réalise
La pratique de l’acupuncture fait partie des médecines alternatives reconnues par l’ordre des médecins. Les autres sont l’homéopathie, l’ostéopathie, le shiatsu et la mésothérapie. Cette reconnaissance est due à des résultats satisfaisants dans le traitement de certaines maladies. Cette pratique chinoise permet de soulager des douleurs chroniques comme la polyarthrite rhumatoïde par exemple. Elle est également connue pour ses bienfaits dans le soin des céphalées chroniques quotidiennes. Elle augmente la sensation de bien-être pour vivre avec des lombalgies.
La culture chinoise explique cette réussite, à l’aide d’une vision philosophique des pathologies. Selon ce savoir, toute chose existe dans un équilibre entre deux entités contradictoires : le Yin et le Yang. Ces forces naturelles génèrent des flux énergétiques dans le corps. Les maladies proviennent donc d’un trouble dans la circulation de cette énergie appelée Qi. Guérir consiste alors à rétablir l’ordre. Et cela est possible par la maîtrise des points d’acupuncture. Pour avoir plus d’informations sur cette philosophie chinoise, lisez l’article dans cette page.
Transposition en termes de médecine occidentale, les explications biologiques
L’esprit scientifique est à la base de la médecine conventionnelle. Elle ne peut accepter pour vrai que ce qui a été démontré. Le procédé démonstratif consiste à confronter une hypothèse à des résultats expérimentaux. Et précisément, si cette pratique traditionnelle chinoise avait des effets réels, elle devrait donc agir sur des fonctionnements biologiques. Or, la douleur provient d’une régulation hormonale, en l’occurrence la sécrétion d’adénosine. Ainsi, se pourrait-il que les aiguilles d’acupuncture agissent sur ce phénomène hormonal ? Telle est la première hypothèse actuelle pour tenter de fonder scientifiquement l’acupression.
Dans une autre perspective, des chercheurs suggèrent l’action des aiguilles sur la concentration de la dopamine. Cette hormone est à l’origine de la sensation de plaisir. Il est alors naturel de chercher à établir l’équation fondamentale de la médecine chinoise. Il s’agirait d’une relation entre l’actionnement des points d’acupuncture et le taux de dopamine dans le cerveau.
Ces études ont été menées en 2010 par l’université de Rochester. Les scientifiques l’appliquaient à des souris. Mais jusqu’à présent, aucun résultat convainquant n’a été publié. Des centres de publications de renommées se sont investis dans cette mission. Par exemple, il est possible de citer British Medical Journal, le PLOS Medicine ou encore The Lancet. Cependant, les recherches se sont abouties à des conclusions contradictoires.
Une des suggestions d’actualité serait de dire que les effets de l’acupression ne sont que placebo. Cette idée est soutenue par des résultats intrigants. Les aiguilles sont plantées en n’importe quel endroit du corps. Le soigneur fait croire au patient qu’il s’agit d’une acupression. Étrangement, les résultats coïncident avec ceux d’une vraie acupuncture.
La reconnaissance factuelle de la médecine traditionnelle chinoise
Actuellement, les preuves scientifiques à l’appui de l’efficacité de l’acupression restent manquantes. Cependant, les faits observés donnent foi à cette pratique ancestrale. Ainsi, par ses bienfaits dans le traitement de nombreuses maladies, l’acupression est soutenue par des instances autoritaires. Dans l’Hexagone, la Haute Autorité de Santé reconnaît l’efficacité de cette médecine alternative chinoise. Elle la recommande dans 28 indications dont le combat contre les lombalgies chroniques. En 2002, l’Organisation Mondiale de la Santé affirme ses avantages dans 63 autres indications supplémentaires.